VERSION DISNEY
*A pour seul but dans la vie d'épouser un prince riche, beau et célèbre pour se sortir de sa déchéance sociale et de son esclavagisme.
*La belle mère et les méchantes sœurs sont viles et perfides, et Cendrillon, la gentille est complètement niaise, elle parle à des souris et des oiseaux... Donc pour Disney la femme est soit stupide, soit méchante ! L'homme est le sauveur, qui règle tous les soucis. A savoir tout de même que la bonne fée est quand même très stupide car elle peut lui offrir tout ce qu'elle veut, mais non, elle l'envoie à un bal barbant, où il n'y a même pas de rock...
*Heureusement à ce bal, son physique et ses habits font chavirer le cœur du prince qui ne fait que danser avec elle. Il ne lui parle même pas (qu'est ce qu'elle peut avoir d'intéressant à raconter hein ? "Mes souris ont essayé de me fabriquer une robe, des oiseaux ont fait mon lit ce matin, et le chat est vicieux, je crois qu'il a un croc contre moi" Non c'est certains, il se serait barré en courant à la première minute si elle avait parlé.)
Donc Cendrillon est appréciée uniquement pour son physique, et le prince juste pour son statut social, son physique et son or.
VERSION Charles Perrault et des frères Grimm
Les versions ne diffèrent pas beaucoup de celle de Disney. (affreuses belle-sœurs, belle mère, marraine, citrouille, minuit, chaussure...). Bien sur, le grand débat reste omniprésent et nous empêche tous de dormir : la pantoufle est-elle de vair (fourrure d'écureuil blanc) ou de verre ? On s'en fou puisque cette gourde n'est pas capable de la garder au pied, et après on va nous dire qu'elle lui va à la perfection !
Le conte de CENDRILLON est présent dans toutes les régions du monde sous diverses versions. Il existe même des Cendrillon au masculin.
ANALYSE :
La belle-mère et les affreuses belles-sœurs (j'aime bien les appeler comme dans Shrek! ) représenteraient le fait pour l'enfant de vouloir à tout prix être le préféré de ces parents et comme c'est rarement le cas (et c'est même plutôt sain) l'enfant ressentirait une forte frustration. On pourrait dire que Cendrillon imagine dormir dans un endroit moins confortable que ses sœurs, avoir à faire des corvées plus importantes... Alors que ce n'est pas forcément vrai.
(c'est une analyse parmi d'autres, ce n'est peut être pas la plus pertinente, mais j'adhère bien à cette idée.)
On peut donc considérer que Cendrillon se laisse faire par ses demi-sœurs car elle se sentirait inférieure et la belle-mère représente la mère à tuer pour faire son œdipe sur un père mort (oui je sais c'est dégueu !!).
Dans le conte, sa beauté et sa bonté la sauve. (ben oui, elle est bien gentille notre Cendrillon. On sait tous ce que ça veut dire quand on dit ça de quelqu'un...) La marraine l'aide, c'est une fée, elle représente le côté maternelle.
En effet, on dit bien que la marraine doit remplacer la mère si celle-ci décède.
On peut même dans certaines versions retrouvées à la place de la marraine, la mère défunte qui revient à la vie quelques minutes.
Donc la marraine est le côté doux, réconfortant de la maman, celle qui guide, mais donne un ordre tout de même : ne pas rentrer après minuit. (ça ne vous rappelle rien ? Je suis sûre que vous étiez frustrés de ces restrictions d'heure...)
En désobéissant, elle est punie, elle retarde son HAPPY END.
La symbolique de la perte de la chaussure, c'est évidemment la perte de la virginité, et l'essayage de la chaussure et le mariage, ou plutôt la nuit de noce... De toute façon c'est toujours sexuel ! Les petits pieds ont toujours fait fantasmer (voir la Chine) mais Cendrillon apparemment était vraiment naine pédestre.
TUUU CHAUSSES DUUUU 2 ! Tu peux pas capter si tu n'as pas vu Ace Ventura en Afrique...
Il ne faut pas oublier que souvent, les contes nous expliquent le passage de l'enfance à l'âge adulte, et entre ces 2, il y a l'adolescence, même si c'est une notion assez récente, qui n'est apparu qu'au XIXe siècle, je suppose que les "symptômes" ont toujours existé.
Alors, on peut dire que Cendrillon est l'enfant emprise à la rivalité fraternelle, la mère prend la forme d'une marâtre, jusqu'à ce qu'elle grandisse comprenne que cette mère lui veut du bien, la laisse sortir et vivre sa propre vie (à tel point qu'elle ne la reconnais plus), tout en donnant des restrictions, des limites à ne pas dépasser, des règles de vies, une morale. Cendrillon-ado veut tester ses limites comme tout ado, et elle est punie pour ça.
Elle va alors devoir attendre avant d'épouser son "Prince" (qui est assez inutile, il faut l'avouer...). Je ne sais pas si dans le contexte XVIIe siècle l'explication serait cohérente, mais aujourd'hui ça l'est assez et c'est ce qui compte.
ANECDOTE :
Louboutin a créé une magnifique (et très chère) paire de chaussures en édition hyper limitée, qui s'appelle Cendrillon.
Photo : Scarlett Johanson pour Disney
*A pour seul but dans la vie d'épouser un prince riche, beau et célèbre pour se sortir de sa déchéance sociale et de son esclavagisme.
*La belle mère et les méchantes sœurs sont viles et perfides, et Cendrillon, la gentille est complètement niaise, elle parle à des souris et des oiseaux... Donc pour Disney la femme est soit stupide, soit méchante ! L'homme est le sauveur, qui règle tous les soucis. A savoir tout de même que la bonne fée est quand même très stupide car elle peut lui offrir tout ce qu'elle veut, mais non, elle l'envoie à un bal barbant, où il n'y a même pas de rock...
*Heureusement à ce bal, son physique et ses habits font chavirer le cœur du prince qui ne fait que danser avec elle. Il ne lui parle même pas (qu'est ce qu'elle peut avoir d'intéressant à raconter hein ? "Mes souris ont essayé de me fabriquer une robe, des oiseaux ont fait mon lit ce matin, et le chat est vicieux, je crois qu'il a un croc contre moi" Non c'est certains, il se serait barré en courant à la première minute si elle avait parlé.)
Donc Cendrillon est appréciée uniquement pour son physique, et le prince juste pour son statut social, son physique et son or.
VERSION Charles Perrault et des frères Grimm
Les versions ne diffèrent pas beaucoup de celle de Disney. (affreuses belle-sœurs, belle mère, marraine, citrouille, minuit, chaussure...). Bien sur, le grand débat reste omniprésent et nous empêche tous de dormir : la pantoufle est-elle de vair (fourrure d'écureuil blanc) ou de verre ? On s'en fou puisque cette gourde n'est pas capable de la garder au pied, et après on va nous dire qu'elle lui va à la perfection !
Le conte de CENDRILLON est présent dans toutes les régions du monde sous diverses versions. Il existe même des Cendrillon au masculin.
ANALYSE :
La belle-mère et les affreuses belles-sœurs (j'aime bien les appeler comme dans Shrek! ) représenteraient le fait pour l'enfant de vouloir à tout prix être le préféré de ces parents et comme c'est rarement le cas (et c'est même plutôt sain) l'enfant ressentirait une forte frustration. On pourrait dire que Cendrillon imagine dormir dans un endroit moins confortable que ses sœurs, avoir à faire des corvées plus importantes... Alors que ce n'est pas forcément vrai.
(c'est une analyse parmi d'autres, ce n'est peut être pas la plus pertinente, mais j'adhère bien à cette idée.)
On peut donc considérer que Cendrillon se laisse faire par ses demi-sœurs car elle se sentirait inférieure et la belle-mère représente la mère à tuer pour faire son œdipe sur un père mort (oui je sais c'est dégueu !!).
Dans le conte, sa beauté et sa bonté la sauve. (ben oui, elle est bien gentille notre Cendrillon. On sait tous ce que ça veut dire quand on dit ça de quelqu'un...) La marraine l'aide, c'est une fée, elle représente le côté maternelle.
En effet, on dit bien que la marraine doit remplacer la mère si celle-ci décède.
On peut même dans certaines versions retrouvées à la place de la marraine, la mère défunte qui revient à la vie quelques minutes.
Donc la marraine est le côté doux, réconfortant de la maman, celle qui guide, mais donne un ordre tout de même : ne pas rentrer après minuit. (ça ne vous rappelle rien ? Je suis sûre que vous étiez frustrés de ces restrictions d'heure...)
En désobéissant, elle est punie, elle retarde son HAPPY END.
La symbolique de la perte de la chaussure, c'est évidemment la perte de la virginité, et l'essayage de la chaussure et le mariage, ou plutôt la nuit de noce... De toute façon c'est toujours sexuel ! Les petits pieds ont toujours fait fantasmer (voir la Chine) mais Cendrillon apparemment était vraiment naine pédestre.
TUUU CHAUSSES DUUUU 2 ! Tu peux pas capter si tu n'as pas vu Ace Ventura en Afrique...
Il ne faut pas oublier que souvent, les contes nous expliquent le passage de l'enfance à l'âge adulte, et entre ces 2, il y a l'adolescence, même si c'est une notion assez récente, qui n'est apparu qu'au XIXe siècle, je suppose que les "symptômes" ont toujours existé.
Alors, on peut dire que Cendrillon est l'enfant emprise à la rivalité fraternelle, la mère prend la forme d'une marâtre, jusqu'à ce qu'elle grandisse comprenne que cette mère lui veut du bien, la laisse sortir et vivre sa propre vie (à tel point qu'elle ne la reconnais plus), tout en donnant des restrictions, des limites à ne pas dépasser, des règles de vies, une morale. Cendrillon-ado veut tester ses limites comme tout ado, et elle est punie pour ça.
Elle va alors devoir attendre avant d'épouser son "Prince" (qui est assez inutile, il faut l'avouer...). Je ne sais pas si dans le contexte XVIIe siècle l'explication serait cohérente, mais aujourd'hui ça l'est assez et c'est ce qui compte.
ANECDOTE :
Louboutin a créé une magnifique (et très chère) paire de chaussures en édition hyper limitée, qui s'appelle Cendrillon.
Photo : Scarlett Johanson pour Disney